Vendredi 18 juin
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23:41
Bonsoir à vous tous,
comme certains s'en sont inquiété, je ramène ici mes petites fesses pour vous
dire que tout va bien et que je ne vous oublie pas. Beaucoup de changements dans ma vie étudiante (que, comme vous vous en doutez, je n'évoquerais pas ici) qui ont prit mon temps et mon
esprit.
Malgré tout, je continue de faire des photos coquines avec mon chéri ou de me
retrouver dans des situations excitantes. Ainsi, et comme je l'évoquais au dernier billet, nous avons fait plusieurs fois l'amour dans la cage d'escalier de notre
immeuble.
Pour ce faire, je mettais une tenue appropriée, comme une robe légère assez
courte et une petite culotte; parfois rien. J'étais la première à me diriger vers la cage d'escaliers. Le but était de faire monter mon excitation seule, en écoutant les bruits des différents
paliers,les pas, les discussions, les tours de clefs dans les serrures. La peur que l'on me trouve dans une situation étrange décuplait mon envie (tout en m'effrayant). J'étais chargée de me
masturber lentement et d'attendre monsieur; il arrivait environ 10 minutes plus tard (souvent moins, vous vous en doutez) et nous pouvions alors continuer ce petit jeu à
deux.
Jeu dangereux car nous risquions de nous faire attraper, parce que je devais
réfréner mes gémissements et, de manière plus concrète, veiller à ne pas tomber dans les escaliers pentus. Une expérience assez folle, que je n'hésiterai pas à réitérer.
Une autre anecdote nous est aussi arrivée il y a peu de temps. 1h45 du matin
environ, nous sombrons peu à peu dans le sommeil, alors qu'une légère brise nous rafraichit, grâce à la fenêtre ouverte. Je sens quelqu'un me taper doucement, ainsi que mon prénom et puis des
gémissements très forts, comme présents dans la pièce.
Mon ami veut me réveiller et je perçois tout à fait maintenant de quoi il pouvait
s'agir : une voisine, aux fenêtres ouvertes, crie son plaisir, qui résonne dans toute la cour de notre immeuble. Excités par l'idée, nous décidons de faire de même le lendemain. Nous fermons les
volets roulants et je m'installe sur un fauteuil que nous poussons toute contre la fenêtre ouverte.
Le but n'était pas alors de faire le plus de bruit possible, mais de prendre son
pied et de ne pas m'empêcher de crier si je le souhaitais. Je ne me fit pas attendre; pour faire plaisir à monsieur, je me mis à dire quelques phrases idiotes, avec trois prénoms d'hommes
différents, en s'arrêtant comme si je changeais de partenaire à chaque fois. Je pouffais de rire au départ mais je me suis rapidement prise au jeu. Nous avons même entendu un volet déroulant se
lever très lentement; on nous écoutait et je n'en étais que doublement (voire triplement) satisfaite.
Je souhaite aussi vous faire passer ce lien, d'une nouvelle exposition
photographique Parisienne, à la Galerie Slott. Je ne m'y suis pas rendue, mais à la lecture du texte de
présentation et du dossier de presse, une pointe de trouble est né en moi. Frédérique Barraja a voulu montrer l'intimité féminine dans une véracité déconcertante, en levant le voile sur la
masturbation féminine. C'est esthétique, excitant et furieusement hypnotisant. Cela s'appelle Les Branleuses. Je vous invite à lire et à regarder les
clichés, qui ne sont pas mis en scène. Sur Grazia.fr (oui oui, le
féminin) la photographe raconte l'histoire de plusieurs de ces photos; cela émoustille d'autant plus.
Je vous laisse à votre lecture et vous offre un petit cliché réjouissant lui
aussi (je l'espère). Je vous invite à me poser de nouvelles questions, me contacter par mail, insérer mon blog en lien dans le votre et faire un screenshot de mon blog pour le mettre sur les
pares-brise de votre ville ! Oui soyons fous et voyons grand. Mes fesses sur Madison Square Avenue tant qu'on y est.
Des bises.
Votre Charlotte