Même si le temps est au gris, je suis d’une humeur radieuse. Un beau dimanche de glande en perspective, sûrement un bon film dans la soirée (sans oublier la machine à laver, chéri s’occupera de la serpillière).

Mon stage se déroule excellemment bien, dommage que je ne puisse vous dire exactement se que j’y fais (sous peine que quelques malins me découvrent), mais je crois avoir trouver ce qui m’intéresse vraiment. Mais j’ai encore un peu de temps avant de rentrer sur le marché du travail.

Hier j’ai visionné l’émission d’arte « génération porno à l’école du X », qui est passé sur la chaîne il y a deux semaines me semble-t-il. Quoi qu’il en soit, on y découvrait des adolescents pour lequel le triolisme était une pratique «effectuée à l’âge de 14 ans » et où une jeune fille expliquait qu’elle souhaitait juste « être embrochée comme un bout de viande ». J’étais toute interloquée et j’avais bien raison de l’être ; la jeune fille aux propos bizarres, qui témoignait à visage caché, a expliqué plus tard qu’elle n’avait fait que répéter les dires de la journaliste, et qu’elle devait « exagérer, parler avec des mots crus ». Encore une société de prod qui fait des reportages à la con, pour l’audimat [et en plus, nous sommes sur France 5 !]. Je vous laisse le loisir de chercher tout ceci sur Youtube : ]

De mon côté, j’essaie de ne pas tomber dans ce crédo là : je vous raconte ce qu’il m’arrive, certes sous une fausse identité, mais en restant toujours vraie. D’ailleurs, nous avons testé un petit quelque chose avec mon ami hier soir : je devais penser à un autre homme lors de notre ébat (quel joli mot). Du début à la fin. Je fermais les yeux, essayait d’imaginer un corps différent sous mes caresses, plus ou moins de poils. La personne en question est un collègue à moi, avec qui j’entretiens des rapports amicaux, mais rien de plus. C’était particulièrement étrange, surtout quand j’arrivais enfin à m’imaginer vraiment avec cet autre type. D’ailleurs, comme lorsque j’étais très jeune adolescente, j’ai eu un orgasme « imprévu » : mon chéri s’étais arrêté, et je n’ai pu contrôler quoi que se soit. Nous avions déjà tenté l’expérience, mais c’était lui qui devait penser à une autre fille ; il l’a tellement bien fait, qu’il étais encore plus excité que d’habitude et s’en est suivi une crise de jalousie de ma part. Oui, je suis un peu folle, avouons le.

Et puis, plus j’y pense, plus je trouve que je suis un peu trop égoïste : plus que de finir deux ou trois fois par « session sexuelle » (merci chéri), celui-ci m’a organisé il y a quelques jours un programme surprenant : me masturber devant un film porno de mon choix, qui me plairait. J’ai choisi un des nombreux d’ Angel Dark, où l’on a l’impression d’une grande complicité avec son partenaire. Ni une, ni deux, après m’être confortablement installé, et mettre prise au jeu, monsieur me regardait du coin de l’œil, sans me toucher, et mes yeux commençaient à briller. Et j’ai pris plus de plaisir que prévu, même mon meilleur ami « zizi rouge vibrant » était de la fête. J’ai du avoir environ quatre orgasmes, avec l’aide de mon amour pour les derniers. Pauvre chéri, je suis si vilaine. Mais j’aime bien ça.

J’ai encore trop parlé. Je vous dit à très vite (en notant que le dernier commentaire d’Akitoshi Tutsumi m’a fait rire, surtout avec le lien m’amenant vers un restaurant de Sushis). Je vous embrasse, soyez sage et pensez à moi.